C'est un sentiment étrange que celui de se dire que l'on est seul, seul et vide, perdu dans le temps, dans ce présent, à la fin de cette vaine poursuite après ce précieux passé, que l'on fut incapable de rattraper.
Ces sensations qui rongeaient mon coeur ne sont plus que de vagues et fantomatiques souvenirs imperceptibles.
Dès lors que ces espoirs liés à ces sentiments m'ont quitté, sans même que je m'en rende compte, que me reste il? Quels nouveaux espoirs nous rattachent à la vie? Se trouvent-ils dans les paroles des autres, dont on ne peut pas séparer le vrai du faux, en déceler la sincérité? Ou au fond de mon coeur, cachés au fond de cette étendue de vide, dans les ténébreux abysses de mon âme?
Peut-être est-ce un peu des deux.
Encore faut-il arriver à les saisir, dans les instants fugaces ou ils apparaissent, et s'y accrocher, y attacher suffisamment d'importance pour y arriver.
En attendant je chute, seul, dans cet océan d'incertitude, de solitude et de tristesse, ratant chaque attache, vidé de toute force et de tout espoir, mon âme et mes yeux rongés par ces ténèbres.
Mais, à défaut de sauver ma peau, j'espère que certains, aussi perdus que moi, arriveront à s'en sortir.
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