lundi 22 mars 2010

Au milieu des histoires et autres rèves d'enfants, les ténèbres de la souffrance.

C'est un sentiment étrange que celui de se dire que l'on est seul, seul et vide, perdu dans le temps, dans ce présent, à la fin de cette vaine poursuite après ce précieux passé, que l'on fut incapable de rattraper.
Ces sensations qui rongeaient mon coeur ne sont plus que de vagues et fantomatiques souvenirs imperceptibles.
Dès lors que ces espoirs liés à ces sentiments m'ont quitté, sans même que je m'en rende compte, que me reste il? Quels nouveaux espoirs nous rattachent à la vie? Se trouvent-ils dans les paroles des autres, dont on ne peut pas séparer le vrai du faux, en déceler la sincérité? Ou au fond de mon coeur, cachés au fond de cette étendue de vide, dans les ténébreux abysses de mon âme?
Peut-être est-ce un peu des deux.
Encore faut-il arriver à les saisir, dans les instants fugaces ou ils apparaissent, et s'y accrocher, y attacher suffisamment d'importance pour y arriver.

En attendant je chute, seul, dans cet océan d'incertitude, de solitude et de tristesse, ratant chaque attache, vidé de toute force et de tout espoir, mon âme et mes yeux rongés par ces ténèbres.
Mais, à défaut de sauver ma peau, j'espère que certains, aussi perdus que moi, arriveront à s'en sortir.

lundi 1 mars 2010

Vieilleries obscures.

Ces mélodies, ces choses qui me semblaient pleines de sens, me touchaient au cœur, à l'âme, ne m'apparaissent désormais plus que comme de lointains souvenirs, de vagues sensations floues, me rappelant un je n'sais plus trop quoi, quelqu'chose d'un peu trop lointain.
Ai-je perdu mon cœur?
Peut-être le fait de ne plus avoir d'espoir, d'ambitions, de rêves en amour m'a réduit à ce néant sentimental, ce vide dans mon âme.
C'est dur... D'en être revenu là...
J'aimerais tant ressentir à nouveau ces sensations, douloureuses, fortes, apaisantes, rassurantes, effrayantes, perturbantes, déboussolantes, libératrices..
Cette sensation.. L'amour.


Mais peut-être que ça n'arrivera plus.
Alors, en attendant, je plonge mon regard vers ce passé, flou et lointain, en espérant pouvoir y replonger un jour...



J'suis p'tet Maso, où même carrément stupide.
J'ai beau avoir conscience de mes erreurs, je me demande encore si j'étais dans le faux.
Garder espoir, alors qu'il n'y a rien à y gagner, c'est stupide, non?
S'enfermer dans des chimères qui mènent à la souffrance... Faut vraiment n'avoir plus que ça, pour vouloir y croire, un tant soi peu...

Le problème c'est moi.
Moi et ma stupidité.
Moi et mon ignorance.
Moi, l'aveugle qui croit tout savoir du monde..