lundi 14 juin 2010

True Colors



You with the sad eyes
don't be discouraged
oh I realize
it's hard to take courage
in a world full of people
you can lose sight of it all
and the darkness inside you
can make you fell so small

But I see your true colors
shining through
I see your true colors
and that's why I love you
so don't be afraid to let them show
your true colors
true colors are beautiful
like a rainbow

Show me a smile then
don't be unhappy, can't remember
when I last saw you laughing
if this world makes you crazy
and you've taken all you can bear
you call me up
because you know I'll be there

And I'll see your true colors
shining through
I see your true colors
and that's why I love you
so don't be afraid to let them show
your true colors
true colors are beautiful
like a rainbow

samedi 29 mai 2010

Hey apple - Yo Wazzup? - Knife.





La vie flirte avec la mort. Elle suit un cycle universel, et tout ce qui vit finira par disparaitre. Chaque être, et tout ce qu'il créera et laissera derrière lui finira par disparaitre. Nous sommes éphémères et absurdes, mais nous ne pouvons nous résoudre à vivre sans nous battre pour nos rêves. Car sans eux, nous n'avons rien.

Mais accepter ce flux, ce système, cette unité de l'infini... Est-ce perdre son humanité?
"Un est tout, tout est un"
C'est bien beau, mais c'est effrayant. Effrayant de réaliser que nous ne valons rien, encore plus de le digérer. Même si notre vie parait minable. Nous accordons de la valeur à notre être et à ce qui nous entoure. Nous refusons d'accepter la disparition de quoi que ce soit de ces ensembles.
Nous n'acceptons pas la mort. Mais nous ne pouvons rien contre.

Notre société est stupide, et son utopie est monstrueuse.

Mais cette même société se prétend mature et réaliste.
Pour cela , elle nous crache à la gueule toute l'horreur dont l'homme est capable, comme pour se prouver à elle même qu'elle ne se voile pas la face.
Comme un gamin qui montre à ses parents ses bonnes notes dans une matière en espérant cacher qu'il est mauvais ailleurs.

Ce jeu d'enfant n'est cependant pas sans conséquence.
Elle prétend valoriser l'individu, mais laisse ces derniers en proie à ses soucis sans y prêter attention. Elle nous laisse seuls.
Le seul moyen de s'en sortir est de se voiler la face, à l'image de notre baby-sitter vivant dans ses illusions.

Pour les autres, ils n'ont qu'à souffrir.
Si les illusions ne leurs suffisent pas, ils n'ont pas le droit d'acceder au bonheur. Pas le droit de vivre comme ils l'entendent. Pas le droit d'être aimés.


Je crève seul, comme un chien, la gueule ouverte, et tout le monde s'en fout. Personne ne voit mes souffrances. Ils ont tous les yeux rivés sur leurs illusions, et ne voient qu'une vision diforme de mon être pour peu qu'ils me remarquent.

Et moi, égocentrique que je suis, je le digère mal.
Pasque j'ai l'impression de faire des efforts à sens unique.
Mais probablement que je m'enferme, moi aussi , dans une illusion.


Au final, qu'en penser, mais surtout que faire?
Tout ce que je voit, moi, dans ma vision brouillée, ce sont des regards emplis de mépris, de pitié, ou d'indiférence. Des mensonges, aussi.
Ou bien des échos, lointains, qui me font entendre une lueur d'espoir, mais qui semblent inaccesible.
Alors je sombre... Et je meurt, un peu plus, à chaque instant.

lundi 22 mars 2010

Au milieu des histoires et autres rèves d'enfants, les ténèbres de la souffrance.

C'est un sentiment étrange que celui de se dire que l'on est seul, seul et vide, perdu dans le temps, dans ce présent, à la fin de cette vaine poursuite après ce précieux passé, que l'on fut incapable de rattraper.
Ces sensations qui rongeaient mon coeur ne sont plus que de vagues et fantomatiques souvenirs imperceptibles.
Dès lors que ces espoirs liés à ces sentiments m'ont quitté, sans même que je m'en rende compte, que me reste il? Quels nouveaux espoirs nous rattachent à la vie? Se trouvent-ils dans les paroles des autres, dont on ne peut pas séparer le vrai du faux, en déceler la sincérité? Ou au fond de mon coeur, cachés au fond de cette étendue de vide, dans les ténébreux abysses de mon âme?
Peut-être est-ce un peu des deux.
Encore faut-il arriver à les saisir, dans les instants fugaces ou ils apparaissent, et s'y accrocher, y attacher suffisamment d'importance pour y arriver.

En attendant je chute, seul, dans cet océan d'incertitude, de solitude et de tristesse, ratant chaque attache, vidé de toute force et de tout espoir, mon âme et mes yeux rongés par ces ténèbres.
Mais, à défaut de sauver ma peau, j'espère que certains, aussi perdus que moi, arriveront à s'en sortir.

lundi 1 mars 2010

Vieilleries obscures.

Ces mélodies, ces choses qui me semblaient pleines de sens, me touchaient au cœur, à l'âme, ne m'apparaissent désormais plus que comme de lointains souvenirs, de vagues sensations floues, me rappelant un je n'sais plus trop quoi, quelqu'chose d'un peu trop lointain.
Ai-je perdu mon cœur?
Peut-être le fait de ne plus avoir d'espoir, d'ambitions, de rêves en amour m'a réduit à ce néant sentimental, ce vide dans mon âme.
C'est dur... D'en être revenu là...
J'aimerais tant ressentir à nouveau ces sensations, douloureuses, fortes, apaisantes, rassurantes, effrayantes, perturbantes, déboussolantes, libératrices..
Cette sensation.. L'amour.


Mais peut-être que ça n'arrivera plus.
Alors, en attendant, je plonge mon regard vers ce passé, flou et lointain, en espérant pouvoir y replonger un jour...



J'suis p'tet Maso, où même carrément stupide.
J'ai beau avoir conscience de mes erreurs, je me demande encore si j'étais dans le faux.
Garder espoir, alors qu'il n'y a rien à y gagner, c'est stupide, non?
S'enfermer dans des chimères qui mènent à la souffrance... Faut vraiment n'avoir plus que ça, pour vouloir y croire, un tant soi peu...

Le problème c'est moi.
Moi et ma stupidité.
Moi et mon ignorance.
Moi, l'aveugle qui croit tout savoir du monde..

mercredi 17 février 2010

Saint Valentin


*Parti profiter de son Harem*